Publié le 10-05-16

Quels sont les plus beaux sommets pour débuter l’alpinisme ?

Quand on débute l’alpinisme, on a envie de tutoyer les plus hauts sommets, d’être au contact de la glace, de la neige et du rocher, et de s’enivrer des plus beaux panoramas des Alpes, avec la sensation d’être sur le toit du monde.
Pour commencer, on a aussi besoin d’évoluer à son rythme, dans des voies accessibles, pour progresser sans se mettre en danger.


Avant toute chose, rappelons qu’il est indispensable d’être accompagné d’un guide.
La haute montagne est un milieu hostile, qui requière des connaissances et des techniques particulières, et donc d’être toujours pris en charge par un professionnel de la montagne.

 

La Vallée de Chamonix : La capitale de l’Alpinisme

 

Pour n’importe quel passionné de montagne dans le monde entier, le nom de Chamonix est indissociable de l’alpinisme.

 

Le massif du Mont Blanc recèle des voies et des sommets variés, pour certains accessibles, pour d’autres très engagés.


La toute première course  d’un novice est souvent l’Aiguille du Tour (3542m), par la voie normale, que le guide Michel Moreau nous décrit comme «peu difficile, mais faisant appel aux différentes techniques d’alpinisme, puisqu’on évolue sur un glacier avant de terminer sur un terrain nécessitant des bases d’escalade.
Tête Blanche (3429 m) peut être une autre option selon les conditions.»

 

 

Grand Paradis (Italie) - Objectif premier 4000


 

Au départ du Val d’Aoste, en Italie, le Grand-Paradis, «Gran Paradiso» en italien, a la réputation d’être l’un des “4000” les plus accessibles des Alpes, ce qui en fait une étape intéressante dans le parcours d’un alpiniste débutant.

L'ascension du Grand Paradis n’est pas très difficile, mais le panorama est incroyable. La vue balaye tous les sommets mythiques des Alpes.


Souvent, l’arête sommitale est un frein à l’ascension, alors que dans le cas du Grand Paradis elle ne présente pas de difficulté réelle, bien qu’elle soit un peu aérienne.



Le Parc National du Grand Paradis est un sanctuaire pour la faune de montagne, on croise donc de nombreux bouquetins, chamois, et marmottes le long de la marche d’approche en direction du refuge Victor-Emmanuel II, «camp de base» du massif.

 

Le massif des Ecrins  - Le spot d’alpinisme le plus méridional

 



Les Ecrins, c’est l’autre patrie de l’alpinisme en France, après Chamonix.
Moins étendu, le massif n’en est pas moins varié et intéressant avec des panoramas magiques.

Si la Barre des Ecrins (4102 m) est une course réservée aux alpinistes aguerris,
Il existe également des ascensions progressives dans le massif :

Le Pic du Glacier d'Arsine (3527 m),
Neige Cordier (3614 m)
ou la Roche Faurio (3730m)

sont des alternatives intéressantes qui permettent de se faire la main (et les jambes !) avant de tenter le Dôme des Ecrins (4015 m).
Plus facile que la «Barre», le Dôme des Ecrins est un 4000 «école»
permettant de se frotter à la haute altitude avant d’autres objectifs plus costauds.







 

Le Valais (Suisse) - Le pays des 4000 !


Avec une concentration de sommets de plus de 4000m unique dans les Alpes, le Valais Suisse est aussi un excellent spot pour l’initiation à l’alpinisme.

On atteint le sommet du Breithorn (4164 m) rapidement depuis l’arrivée des remontées mécaniques de Zermatt, puisqu’il reste à peine 400 m de dénivelé à parcourir.




Ou encore le Bishorn (4153 m) «un des 4000 les plus faciles des Alpes par sa voie normale».
Le Weissmies (4023 m) fait aussi partie des sommets accessibles du Valais, mais «il comporte des passages un peu plus délicats, avec de nombreuses crevasses et séracs».



Deuxième sommet le plus haut des Alpes après le Mont Blanc, le Mont Rose fait aussi partie de la liste des premiers 4000.

La voie la plus fréquentée et la plus facile se situe sur le versant italien, depuis la vallée de Gressonney.Seule la dernière arête, plutôt étroite, paraît parfois impressionnante.


Un article de PJezequel