Publié le 03-06-16

Quelques jours à Cordoue : sur les traces de la grande histoire espagnole



Attirée par les couleurs chatoyantes et le soleil de la péninsule ibérique, je suis parti pour un séjour itinérant en Andalousie afin d'y découvrir « Les Belles Andalouses » : Cordoue, Grenade et Séville.
C'est justement ce savant mélange de la civilisation maure et chrétienne, qui a forgé des joyaux superbes, que j'ai cherché à pénétrer.


Splendeurs de la Mezquita (La Mosquée-Cathédrale)


L'architecture de Cordoue ne peut que surprendre au premier abord, elle nous plonge dans l'histoire de l'Andalousie, que symbolisent la Mosquée-Cathédrale  et l'ancien palais des rois catholiques.




L’incontournable et majestueuse Mezquita (Mosquée-Cathédrale)

, que j’ai visitée par deux fois, en journée et en soirée, m’a conquise. Durant ma déambulation au sein de cet édifice, j'ai pu apprécier,  

le chœur catholique, les colonnes et les arches aux couleurs chaudes, et le fameux retable de la Chapelle majeure d'inspiration mauresque

.




Tout y est éblouissant,  comme sorti de la terre pour être contemplé.


La précision des sculptures, l'orgue, la perspective des colonnes alignées, la croisée de la Cathédrale et l'enchevêtrement des héritages religieux successifs

. Mon coup de cœur fut les portes de la murailles que je saurais détailler tant elles sont différentes et frappantes !





Pour mieux admirer ce monument, j’ai également traversé

le fleuve Guadalquivir par le pont Romain

, récemment restauré. Depuis la Torre de la Calahorra, de l’autre côté du fleuve, j’ai ainsi profité de

la jolie vue sur la Mezquita, son dôme, ses murailles et la tour de son patio.




Au cours de mon séjour, il m’était aussi très agréable de m'asseoir dans le patio de la Mezquita qui est  libre d'accès, le Patio de los Naranjos (la cour des Orangers), le temps d’écrire quelques cartes postales et de bouquiner.




Se perdre dans ses rêves à L’Alcazar de los Reyes Cristianos (L’Alcazar des rois Chrétiens)


Entre la Juderia (quartier juif) et le fleuve Guadalquivir,

l'Alcazar, l'ancien palais de résidence des rois chrétiens se dresse, entouré de murailles

. J'y ai porté mes pas plusieurs fois sous la lumière du jour et à la tombée de la nuit.





Au sein de cette forteresse, fruit de l’architecture de la reconquête chrétienne de la ville, j'ai traversé

les patios et les jardins à l'espagnole.




J’ai aussi accédé aux

tours des Lions et de l’Hommage

. Outre leurs voûtes, leurs arches et leurs moulures admirables, ces tours permettent une vue plongeante sur les jardins et leurs jeux d’eau.





Un soir, j’y suis revenue pour un spectacle nocturne itinérant «  La luz de las culturas »




Un spectacle d’eau, de son et de lumière magnifique, tant pour le cadre que pour sa scénographie. Le groupe de spectateurs se déplaçait d’une scène à l’autre, au rythme du spectacle. Il y avait des

projections imagées de scènes historiques et d'immenses jets d’eau colorés qui berçaient le palais plongé dans la nuit.




Ces lieux qui m'ont fait tourner la tête


Au gré de mes balades à Cordoue je me suis arrêtée en plusieurs lieux, qui ont retenu mon attention.


J’ai particulièrement apprécié le Palacio de la Merced ou Palacio de la Diputación pour sa façade.


C'est un ancien couvent représentatif du Baroque cordouan du XVIIIème siècle devenu la Préfecture de la Province de Cordoue.

J’ai pénétré dans le patio, pouvant ainsi admirer les passages sous les arches de la cour et les décorations artistiques des couloirs.





Comme la fatigue se faisait sentir, je me laissais couler de l’autre côté de la rue, pour me reposer sous les palmiers percés de soleil, c'était au parc de Colon.





Pour sa fraîcheur, j’ai retenu

le Palacio de Viana, palais du XIVème siècle reconnu Monument Artistique National et Jardin artistique

.


Sa variété florale m’a fait oublier le cadre urbain de Cordoue, le temps d’une évasion à travers ses 12 patios et ses jardins.



Et enfin : le repos du voyageur !


J’ai aussi profité des cartes à tapas traditionnelles, en terrasse sur deux places piétonnes très appréciables,

la Plaza del Potro, près du musée des beaux-arts et la Plaza de la Corredera, une place originale car rectangulaire, fermée,  avec un rez-de-chaussée dessiné par des arches.

Les spécialités cordouanes que j’ai testées pour une immersion authentique sont

le salmojero (sorte de purée froide ressemblant au gaspacho), les flamenquines (rouleaux de viande panés) et le robo de toro (queue de taureau).





Mon moment de détente le plus « déconnectant » a été incontestablement mes 2h aux bains maures, au Hammam Al Andalous, près de la Mezquita.

Des bassins à eau froide, tiède, chaude ; un hammam et un espace massage proposés dans un cadre architectural magnifique

et qui plongent dans une ambiance chaude et relaxante.





Mon séjour fut d’autant plus dépaysant que j’ai résidé à l’auberge de jeunesse, située au cœur de la ville, entre la

Juderia et la Mezquita.

Un lieu riche d’échanges multiculturels avec d’autres voyageurs en quête de rencontres !


Un article de MDano