Publié le 20-03-16

Pratiquer le trail en hiver : les précautions à prendre 



Terrain humide ou enneigé, température et luminosité en baisse, les spécificités de l’hiver ont un impact sur la pratique du trail et amènent des précautions de sécurité supplémentaires pour éviter la blessure ou l’accident.


Pensez à bien vous échauffer


On ne vous le cache pas : en hiver il fait froid ! Et si vous pouvez commencer votre course sur un rythme plus tranquille en été en guise d’échauffement,

pensez bien à réaliser cet échauffement avant de commencer à courir lorsqu’il fait froid.

Cela vous évitera la blessure musculaire dès les premiers kilomètres.


Si vous participer à un trail blanc, l’échauffement avant le départ est également impératif.


Ces courses sont généralement courtes (30 km maximum) et ne vous permettent pas de vous échauffer tranquillement pendant les premiers kilomètres : la rapidité de la course exige que vous partiez

sur un bon rythme  dès le départ.


Le trail en hiver : le point sur la logistique



Vous devez adapter le matériel que vous portez ou prenez en course.


Comme en été, préparez votre fond de sac avec un téléphone portable, une carte, de l’eau, un peu de nourriture, une couverture de survie et une veste imperméable (type Gore-Tex). Pensez également à prendre une lampe frontale pour ne pas vous faire surprendre par la nuit et des lunettes de soleil si vous courez en montagne sur de la neige ou sur des chemins humides mais ensoleillés.



Habillez-vous chaudement, avec un collant long, un t-shirt à manches longues et une polaire, en plus de votre veste respirante et imperméable :

c’est le principe des trois couches qui vous maintiendront au chaud.

N’oubliez pas de prendre avec vous des gants fins et un bonnet ou un buff.



Achetez des chaussures à crampons adaptées à un terrain plus glissant


Les crans doivent être importants mais espacés.

S’ils sont trop resserrés, la boue va se loger entre les crampons et vous vous retrouverez avec une semelle lisse très glissante.

Si vous avez l’habitude de courir sur des chemins humides, vous pouvez privilégier des chaussures imperméables, pourquoi pas avec une membrane respirante.



Dernier conseil :

pensez à bien vous hydrater dès le début de vos entraînements 

! En hiver, la sensation de soif vient moins vite et cela peut vous jouer des tours.


Si vous courez en montagne, les précautions à prendre


Si vous courez sur de la neige ou de la glace, ou que vous envisagez de participer à des trails blancs,

vous pouvez rajouter par-dessus votre chaussure un système de crampons plus performants.



Il existe deux systèmes :



  • Les chaînettes à tendeurs à mettre par-dessus la chaussure, soit des systèmes en caoutchouc à crampons qui enveloppent la basket.

  • Si vous voulez investir un peu plus, il existe également des vraies chaussures de trail à clous, très bien adaptées au verglas.




Avant de partir en montagne,

vérifiez bien votre itinéraire et n’empruntez pas les sentiers de randonnée s’ils sont fermés 

: cela veut dire que le chemin n’est pas entretenu ou qu’il y a un risque d’avalanche ! Ne sous-estimer pas ce risque qui est exactement le même que pour les skieurs. Si vous choisissez de partir hors-piste, ne partez pas seul et équipez-vous d’un système ARVA (Appareil de Recherche de Victimes d’Avalanche). Dans tous les cas, le hors-piste demande une vraie connaissance de la montagne.



 


Un article de Luc-Verrier