Publié le 01-07-18

Au pied du Vésuve, deux millions de personnes vivent dans cette baie de Naples. C'est un site populaire, coloré et chargé d'histoire.Non loin se dessine la Côte Amalfitaine, les montagnes se jettent dans la mer et on y trouve une végétation splendides et de nombreuses cultures paysannes. Certaines légendes racontent même que les dieux de l'Olympe y descendaient pour entendre chanter les sirènes.


A l’assaut de la tortueuse napolitaine

Dès l'arrivée à Naples, apparaissent la diversité et la richesse de la capitale de la Campanie. Il y a La Piazza del Plebiscito et son dôme qui offre une grande place au cœur du centre-ville. En s'enfonçant dans la ville, les piétons déambulent dans de nombreuses traboules (passages piétons à travers des cours d'immeuble), avant de plonger dans les ruelles commerçantes et populaires qui portent, comme une décoration, des linges pendant aux balcons.

Ces passages nous font grimper au château de Saint Elmo qui domine la ville.



Là nous avons une vue imprenable sur l’ensemble de la ville ; nous observons le Vésuve, Capri et au loin, la côte Amalfitaine.



Sur notre route, nous avons franchi le porche des églises qui, à l’image de celle de St Nicolas sont remplies de vitraux lumineux et de tableaux.



Et c’est dans cette ville que nous apprécierons les premiers délices gastronomiques : de la Pizza à la Sfogliatella en passant par la Carbonara et la Salade Mozarella.

Voir Capri et Mourir : un îlot de sérénité


Capri est un îlot de sérénité. Nous y accédons après avoir embarqué au port de Naples qui se situe à l’extrémité de la côte Amalfitaine.

L’île semble être une belle femme couchée sur la mer


Reposante puisque écartée des tumultes des villes et très montagneuse. Après une première montée dans les rues chaudes de Marina Grande, on découvre le port et le golfe de Naples. En direction de l’ouest, en suivant un sentier côtier, se dessinent les premiers d'une longue suite d’escaliers, spécialité du parcours.

La côte ouest est sauvage, abrupte et mèle rocaille et végétation.



Au détour de la grotte de Matromania, l'arche naturelle, se dressent un grand nombre de belvédères qui sont des postes privilégiés d'observation, la vue est imprenable. On peut finir la journée par le jardin botanique ainsi qu'une bonne glace avant de reprendre le bateau.


Le Vésuve et Pompéi, unis dans l'histoire


On peut rejoindre Pompéi en train, prendre un bus tout terrain qui conduit sur les pentes du Vésuve.

C'est ici que se dessine le panorama de la baie de Naples, une étendue azurée qui brille sous le soleil.


Les derniers mètres à pied se parcourent sur un terrain de pierres volcaniques où l'on découvre d'anciennes coulées de lave. A l'arrivée sur la face sommitale, quelques fumeroles montrent que le volcan est en phase de sommeil.

Des blocs de pierres éparses rappelle la nature explosive de ce volcan. La visite se poursuit sur le site historique de Pompéi ravagé par le Vésuve en l'An 79. On y découvre les restes d'une ville ordonnée naguère et bien administrée par ses habitants : théâtres, bordels, thermes, canaux d'irrigation, puits, commerçants... le tout ayant été enseveli sous des mètres de cendres.


Un site hors du temps qui dévoile l'ingéniosité de nos ancêtres il y a deux mille ans


Premiers pas sur la côte Amalfitaine


Notre première randonnée nous mène sur les hauteurs entre Agérola et le Mont Lattari.
Le circuit superbe que nous suivons est ponctué de madones que nous saluons respectueusement.
Au premier belvédère, nous jetons un dernier regard sur le Golfe de Naples dans lequel le Vésuve semble se mirer, le volcan tapageur donne l'impression d'un mauvais ange au-dessus de la ville.

Ensuite, nous découvrons le relief escarpé de la côte Amalfitaine et le golfe de Salerne.
D'ici nous surplombons une partie de la côte juste au-dessus d'Agérola.
Au bout de notre route, nous avons le sentiment d'être tout près de la mer et que d'un saut nous pourrions nous y plonger, mais nous sommes vite détrompés : nos pieds nous ont porté jusqu'à six cents mètres d'altitude.

Les sons et les parfums de Ravello


Au départ d'Amalfi, au bord de la côte, à l'intérieur des terres se apparaissent les champs de citronniers qui permettent notamment de fabriquer le célèbre Limoncello ainsi que d'autres produits à base de citron.

Les couleurs sont surprenantes et rendent les fruits donnent envie.

Cette vallée possède un micro climat qui gorge la terre d'eau, laissant des torrents sillonner ses flancs.

Ce chemin bien surprenant, trouvera son apogée au petit village de Ravello d'où l'on aperçoit un majestueux panorama.

De là, on peut descendre en empruntant un joli chemin en escalier.

À Amalfi , on peut visiter notamment la cathédrale, monument dont l'érection imposante retiendra, située sur la place principale de la ville d'Amalfi, elle est un véritable joyau architectural et un lieu de pèlerinage important.

Les crêtes de Monti Lattari et le sentier des Dieux


les crêtes du Monti Lattari jusqu'à Amalfi offre une très belle randonnée nous amène. La vue est sur la mer et sur la côte escarpée avec ses villages accrochés à la montagne est saisissante. On peut avoir la sensation, par moments, de faire une randonnée en pleine montagne. Ce sentier joint des chemins un peu plus technique et termine sur les traditionnelles marches.

L'autre extrémité de la côte conduit du sentier Muletier jusqu'à Positano, d'où la vue sur la côte offre Capri sur une mer d'argent.

Puis c'est la traversée de villages pittoresques avant d'arriver à Positano ville de pêcheurs construite sur un versant de montagne.


Un article de Sébastien-Poulin