Publié le 17-06-16

Les 4 défis écologiques et sociaux pour l'avenir du surf



L' Aquitaine propose 200 km de côte que les surfeurs sont de plus en plus nombreux à rejoindre, à l'instar des autres territoires du surf. Quel est le prix pour l’environnement ? Quid des défis écologiques que le surf devra relever avec l’aide de tous les acteurs de ce sport formidable.


Plusieurs types d'individus qui pratiquent le surf

. Là où les

« locaux »

vivent à proximité de leur territoire de pratique et surfent régulièrement toute l’année, les

surfeurs occasionnels

,  viennent pratiquer quelques jours par an pendant les vacances.

Deux populations aux sensibilités différentes

qui doivent réapprendre à

cohabiter avec leur environnement




Fréquentation des spots de surf : sécurité et savoir-vivre


A l’échelle d’un pays la « population surf » reste modeste, mais la concentration de cette

activité sur des territoires limités

entraîne un impact inévitable sur son environnement, principalement sur la période estivale.



Les opérateurs en lien avec l’activité et la plage (communes, clubs et écoles de surf…) relaient de plus en plus des

messages de sensibilisation

à la

« consommation responsable » de ces espaces naturels.




Avec le nombre de pratiquants en période estivale, il est important de transmettre les principes des règles de priorité et de convivialité.


Les encadrants du surf agissent à leur niveau en plus de l’éducation à l’océan.



Il est tout aussi important de sensibiliser les jeunes au respect et à l’

entretien de leur matériel

, à la

consommation d’eau

pour rincer leur combinaison, à la manière de

s’hydrater et s’alimenter

pour mieux profiter de leur pratique.




Mieux utiliser l’espace de la plage


Les estivants utilisent, le plus souvent,

les accès centraux des plages

. Ils disposent d’un parking, d’une surveillance et le plus souvent de nombreuses structures de restauration et de loisirs. Les plages desservies par

ces axes deviennent ainsi vite très fréquentées en été

.



Il faut mieux utiliser les espaces plage en dehors de ces accès centraux.


Se déplacer de quelques centaines de mètres au nord ou au sud, permettrait de libérer certaines zones.





Mais subsiste alors les problèmes d’accès et de sécurité

.

Ces espaces n’étant pas surveillés

, c’est un enjeu auquel les acteurs locaux devront faire face et qui apporte également une aide au premier problème soulevé.





Enfin, n’oublions pas qu’il est important de

conserver des espaces sauvages sur les côtes

. Se rendre sur des endroits plus calmes c’est aussi réduire notre empreinte et donc

apaiser le littoral.


Le recyclage du matériel de surf usagé


A l’heure actuelle,

les planches et combinaisons n’ont majoritairement pas de seconde vie

et sont peu, voire pas, recyclées. De plus, les matériaux utilisés sont généralement assez toxiques pour l’environnement.





Néanmoins, le volume que représente le matériel de surf reste peu important comparé à d’autres types de déchets, c’est actuellement le frein à la création d’une filière de recyclage, même si

des expériences sont tentées par les fabricants de planches et de néoprènes

,


La solution actuelle reste par défaut de veiller à ce que le matériel ne s’éparpille pas dans la nature.


Reste la solution d’utiliser les planches usagées comme

objets de décoration, dans les surf camps par exemple

.





Certaines petites entreprises comme

néocombine

récupèrent les néoprènes pour fabriquer de petits articles liés au surf.


La pollution des plages : les déchets venus de l’océan


Si vous vous promenez régulièrement sur les plages d’Aquitaine, nous n’avez pas pu manquer les

nombreux déchets que l’océan rejette à marée haute

.



Des fils de pêche en passant par des

morceaux de plastique non-identifiés aux bidons coupés

, on devine rapidement que cette pollution là ne vient pas forcément des estivants mais ausi de l’

industrie de l’océan ou des déchets domestiques des grandes villes transportés par les fleuves.





Ce qui se passe au loin arrive tôt ou tard sur nos plages

. Et les tempêtes de l’hiver sont là pour chaque printemps nous le rappeler.


Si nous ne voulons pas que la pratique du surf soit gâchée par les déchets nous devons palier ce problème avec nos moyens,


Des associations comme la Surfrider foundation

sont mobilisées pour faire face à ce problème d’ampleur qui nous touche tous.





De nombreuses écoles de surf, comme l’UCPA, sont associées à ces initiatives et consacrent un temps de pédagogie avec leurs pratiquants en organisant le ramassage de déchets pendant les séances.





Il est ensuite du devoir de chacun de préserver son environnement et d’adopter des gestes simples pour diminuer notre impact sur notre beau terrain de jeu qu’est l’océan.


Un article de Julien-Thelu