Moments magiques et émouvants sur la côte Pacifique du Nicaragua, au cours du circuit Lacs et volcans.Un mélange de chance et de patience qui ont permis au groupe d’assister à un spectacle imprévisible de Dame Nature : la ponte et les premiers moments de vie de tortues marines.

La réserve de Chacocente : terre de tranquillité pour les tortues

En février, je découvre le Nicaragua, après 2 jours sur l’île d’Ometepe, au coeur du lac Nicaragua, nous rejoignons la côte Pacifique direction la réserve de Chaconcente.

Un espace tranquille sans touristes ni activités.

En fin d’après-midi, un membre du groupe particulièrement observateur remarque un « caillou pas comme les autres », qui n’est autre que la carapace d’une tortue marine nichée dans le trou dans lequel elle venait de pondre !Nous faisons une pause pour l’occasion, avec deux règles de bonne conduite à respecter : être silencieux et rester derrière elle.Nous l’observons en train de reboucher son trou, grâce à ses 4 pattes palmées qui brassent le sable pendant un long moment, laissant derrière elle une surface plane indétectable.Le temps passe, la tortue repart tranquillement vers l’océan – à l’ouest - et disparaît entre deux vagues, coucher de soleil en décor de fond. Magnifique !Nous reprenons aussi le chemin vers notre point de nuitée, un site où vivent les gardes du Parc et l’armée qui surveillent la réserve.Quelques heures plus tard, après le dîner, nous retournons sur la plage, en pleine nuit pour tenter de profiter de nouveau de cette scène de vie.Les gardiens de la réserve font des rondes sur la plage, dans le noir, surveillant notamment si quelques tortues viennent pondre cette nuit. Nous attendons.La chance est de nouveau parmi nous, nous nous asseyons dans le sable derrière avec quelques petites lumières braquées sur son « derrière ».

Des dizaines d’œufs s’entassent dans le trou qu'a creusée la tortue.

Elle brasse le sable et rejoint le Pacifique. Nous allons nous coucher dans nos lits de camp, dans quelques heures nous découvrirons une ambiance urbaine, la ville de León.

L’îleJuan Venado

Tombée amoureuse du pays au cours de ce premier voyage en février, j’y retourne quelques mois plus tard, en novembre.De nouveau au programme, l’île Juan Venado, sur la côte Pacifique, près de León. Une île séparée de l’isthme par une rivière.Le circuit Lacs et volcans prévoit une étape sur cette île, après découverte des mangroves, de sa faune et de sa flore, en petit bateau, tranquillement dans un cadre silencieux.En fin de balade, une pause baignade sympa dans l’océan, une eau très bonne et des vagues dont nous avions d’ailleurs profité comme des enfants.La plage vierge de début d’année s’est transformée en pouponnière pour œufs de tortue et bébés tortues.Les œufs non éclos sont conservés dans de grands sacs légendés et sont surveillés.

D’autres mini-tortues récemment nées sont aussi protégées d’une mort prématurée, mises à l’abri de leurs prédateurs avant leur grand départ pour l’océan.

Réserve naturelle de la plage La Flor

Autre maternité du Nicaragua - Pacifique : la réserve naturelle de la plage La Flor, près de San Juan del Sur.

Même ambiance nocturne, entre hasard et attente silencieuse.

J’ai de nouveau été comblée. Un spectacle qu’on n’oublie pas et que l’on veut partager !

Une faune et une flore variées

Outre les singes hurleurs et les paresseux visibles au cours des randos à Apoyo et aux volcans Mombacho et Madeiras, les aigrettes et martins-pêcheurs des mangroves de l’île Juan Venado, le Nicaragua regorge d’autres magnifiques perles de la faune et de la flore.Mes autres coups de cœur de ces séjours en images : les papillons qui foisonnent sur l’île d’Ometepe.