Publié le 27-03-23

Associer sa passion à son métier et en vivre est un but auquel nous avons de plus en plus envie d'aspirer. L’enseignement de l’équitation est le seul métier du sport qui associe à la fois une relation avec un animal et avec celle de ses élèves. Un métier de partage et d’engagement qui recrute partout en France.


Qui peut enseigner l’équitation ?


1. Polyvalence et engagement


Avant tout, il faut être polyvalent : savoir pratiquer et transmettre l’activité tout en ayant un bon contact naturel, autant avec le public qu’avec les montures (cela va de soi).

Cette responsabilité se prend le plus souvent naturellement par dévotion pour le métier.


 

2. Passion du plein air et sens du partage


Aimer travailler en extérieur est essentiel puisqu’il s’agit de monter des chevaux par tout temps. Il s’agira aussi autant d’initier les débutants que de préparer des cavaliers professionnels à des compétitions. Le public à qui l’on s’adresse est donc aussi varié que les conditions dans lesquelles on sera amenés à les faire évoluer. Cette capacité à transmettre et partager est la qualité essentielle dans l’enseignement de l’équitation. Elle se ressent dans le lien avec la monture, avec les autres cavaliers.


La capacité à transmettre s’applique aussi dans notre habilité à rapprocher le cavalier de son cheval.



3. Analyse et adaptation


Conduire un groupe pendant un cours c’est produire un climat de confiance dans lequel on rassemble les conditions de sécurité. Gérer les montures et des élèves en même temps implique de savoir gérer des situations changeantes. Il faut donc faire preuve d’une grande adaptabilité pour suivre un quotidien dont le rythme n’est jamais le même.


Il peut aussi arriver qu’un animal se blesse et qu’il soit nécessaire de le veiller après un cours : on ne peut pas simplement rentrer chez soi une fois un cours terminé.



Où peut-on trouver un poste de monitrice / moniteur d’équitation ?


Les centres équestres ont une large clientèle. Qu’il s’agisse de faire découvrir le poney aux tout petits, ou d’agrémenter la pratique des plus grands, la pratique s’adresse à tous les âges.


Le tourisme équestre est également un leitmotiv de découverte pour les familles. L’éventail d’activités est aussi de plus en plus large avec nouveautés comme le horse-ball ou la voltige qui attirent de nouveaux publics.


Le marché de l’emploi dans l’enseignement de l’équitation donne de belles perspectives en CDI ou en CDD. Certains clubs choisiront aussi de miser sur des emplois saisonniers. Les centres de loisirs ou centres équestres couvrent tout le territoire, il est donc possible de trouver du travail un peu partout.


Avec 700 000 licenciés, l’équitation est le 3ème sport le plus pratiqué en France.


 

Salaire et perspectives d’évolution dans l’enseignement de l’équitation


En tout début de carrière un(e) monitrice / moniteur débutant(e) sera sur une moyenne de 1600 euros /mois. Après cela les perspectives d’évolution sont nombreuses.

Après 2 ans d’expérience, le moniteur d’équitation peut passer instructeur, pour préparer des cavaliers aux épreuves de dressage, de concours complet et de saut d’obstacles. Il pourra aussi former de futurs moniteurs au BPJEPS Equitation, ce qui est une évolution courante du métier, dans les grosses structures notamment.


Cette évolution permet d’augmenter sensiblement son revenu en parallèle d’un rôle de gestion comptable et des plannings d’une structure.

Un certain nombre de moniteurs d’équitation ambitionnent sur le long terme d’ouvrir leur propre centre. Ils peuvent aussi évoluer facilement vers d’autres secteurs du métier comme le commerce d’équipements, l’élevage ou encore les courses.


On peut compléter sa formation avec un DESJEPS pour passer entraîneur de haut niveau ou devenir directeur sportif d’une structure.


Quelle formation pour y arriver ?


La formation incontournable est celle du BPJEPS activités équestres mention équitation.


Il y a quelques pré-requis pour y entrer :

  • Diplôme : il faut au minimum un CAP pour être éligible (la majorité des stagiaires étant bacheliers)
  • Niveau d’équitation : être titulaire du galop 5 – 6
  • Il faut également réussir une série de tests de sélection avant d’entrer en formation.


La maîtrise en extérieur et en terrain varié, ainsi que des aptitudes techniques basiques seront testées via un travail sur le plat, du saut d’obstacles, et un travail à pied.


Un choix de différentes options permet au candidat de choisir un projet précis. Comme les autres BPJEPS, il comprend 4 UC (unités capitalisables) à valider, sachant que d’autres UC complémentaires peuvent y être agrégés selon les ambitions des candidats. Il est possible par exemple de choisir un UC en lien avec la direction d’un centre de vacances ou de loisirs.


Un article de Alpujo