Loin de l’image d’un individu passif à l’abord des plages, le maître nageur sauveteur (MNS) est un profil très demandé en raison d’une forte pénurie dans l’hexagone.
Le métier offre ainsi une employabilité particulièrement intéressante.

C’est quoi un maître nageur sauveteur ?

Le métier intègre deux secteurs distincts que sont l’

aquatique en piscine, et l’aire de loisirs en lien avec une surface de baignade

en nature.

Le profil cultive donc une certaine polyvalence :

surveillance et prévention

active via des qualités de pédagogue et de

bon communicant

, réactivité nivelée fonction d’une situation donnée (information, interpellation, transmission de consignes), et bienveillance en lien avec l’accueil et la volonté de transmettre au public.

Un bon nageur ne fera pas forcément un bon maitre nageur sauveteur, car la volonté de transmettre, l’empathie, et l’accueil doivent être des moteurs essentiels.

Un profil très demandé : job garanti

Si l’envie de partager est un leitmotiv essentiel pour se projeter dans le métier, il ne requiert

pas de qualités techniques majeures

alors qu’il

embauche à tour de bras et permet de bien gagner sa vie

: en effet, le maitre nageur sauveteur est un profil très demandé, notamment par toutes les structures incorporant des espaces aquatiques.

Il y a beaucoup plus de places à pourvoir que de postes occupés aujourd’hui.

Où est ce que cela embauche ?

Un MNS peut être aussi amené sur des surfaces de baignade extérieures à travailler

sous contrat saisonnier

l’été notamment. Cela lui permet de gagner en souplesse s’il ne tient pas particulièrement à être sédentaire, et qu’il souhaite découvrir différentes régions puisqu’ici la France entière en recrute.

Qu’il s’agisse de municipalités ou de centres aquatiques, les MNS peuvent aisément trouver des contrats sur une année pleine.

Enfin, il peut

mener cet emploi de front avec une autre activité

en parallèle, sous forme de mi-temps : il peut être moniteur de surf ou de voile par exemple dans le même temps.

Combien peut-on gagner et quelles perspectives de carrière ?

Le métier, intégrant un diplôme de niveau 4, comprend une

politique salariale propre à chaque site

qui embauche : on constate globalement une

moyenne de 2000€ brut par mois

pour la rémunération en Ile-de-France par exemple.

Pour le reste, il est

possible de réaliser une négociation

.

On estime un manque moyen de 150 maîtres nageurs en IDF, il est donc possible de négocier également sa rémunération.

Du côté des perspectives, ce métier est une

belle porte ouverte vers les centres de loisirs

: en effet les activités sportives en piscines,

sont à la confluence d’autres activités de fitness

comme (l’aqua)cycling, ou (l’aqua)zumba par exemple.

Il peut donc par la suite se professionnaliser pour acquérir d’autres compétences en lien avec le coaching sportif, et évoluer en salle.

Quelle formation choisir pour accéder au métier ?

Il y a deux diplômes différents à ne pas confondre : le BNSSA, qui est le premier et est essentiel pour commencer à travailler en milieu aquatique. Seulement, il permet essentiellement de réaliser un métier de surveillance et prévention, qui nécessite également d’avoir le PSE1 (premiers secours en équipe de niveau 1).

Pour être maître nageur sauveteur il faut passer un autre diplôme

, nécessitant de passer des tests physiques et techniques pour entrer en formation.

Le plus simple est d’

entrer dans le métier par le BPJEPS AAN

. Des organismes comme l’UCPA proposent des modalités de financement de la formation et un accompagnement de bout en bout des candidats.

Quels sont les prérequis ?

Si tout le monde peut postuler, il faut tout de même réussir les tests d’entrée en formation, mais rassurez-vous, ils restent abordables avec un entraînement raisonnable.

Savoir nager 800m en nage libre en moins de 15 minutes demande surtout d’avoir une bonne hygiène de vie.

Combien de temps de formation ? Est-ce que je suis payé ?

Le candidat peut choisir la durée de sa formation sur 9, 12 ou 18. La formation se déroule toujours en alternance avec une partie formation encadrée et l’autre en poste dans une structure (espace aquatique etc.).

La formation permet d’apporter des notions concrètes directement applicables sur le terrain.

Il y a différents volets sur la connaissance du corps humain ou à la réglementation des aires de loisirs, l’expérience de terrain va surtout permettre de lier ces connaissances entre-elles.

Enfin,

il faudra à l’issue de la formation valider 4 UC pour avoir son diplôme

de maître nageur sauveteur.