Publié le 21-05-16

Alpinisme : les 4 points de sécurité essentiels de votre équipement

L’équipement d’alpinisme fait partie intégrante de la réussite d’une course car, en plus du facteur humain, c’est lui qui assure votre sécurité. Nous vous proposons un check-up de ces basiques.


1. Un matériel technique d’alpinisme récent et aux normes


L’équipement avec lequel vous allez partir en alpinisme est assez conséquent.

En plus de votre casque, baudrier, piolet, cordes, dégaines et crampons, vous allez prendre avec vous, selon la difficulté et la nature de votre course : coinceurs, broches, pitons et marteau.


Si vous oubliez un élément dont vous avez besoin, c’est le retour au refuge assuré !


Aussi, vous devez avoir une liste de votre matériel et réaliser un check-up complet avant de partir.



Il faut savoir que

le matériel d’alpinisme possède une durée de vie

(en général entre 5 et 10 ans), que l’on calcule à partir de l’année de sa fabrication. Celle-ci est indiquée sur la notice d’utilisation ainsi que sur l’équipement  par une étiquette ou un marquage direct.


Pour assurer votre sécurité, ne partez jamais avec du matériel dont vous ne connaissez pas la provenance.


Et si vous n’êtes pas un alpiniste aguerri,

faites toujours inspecter votre matériel par un professionnel

avant de partir. Cette inspection visuelle permet de repérer les traces de chocs ou les marques d’usures.


2. Des vêtements et des chaussures pour faire face à toutes les conditions


Autre élément de sécurité :

l’équipement textile qui doit être imperméable, chaud et respirant.





Si vous pratiquez l’alpinisme de façon amateur, vous pouvez tout à fait louer vos chaussures en vérifiant bien qu’elles ne soient pas trop déformées ou usées.


Elles doivent être adaptées à votre pied. Si vous sentez qu’elles sont trop petites ou trop grandes, changez de modèle !


Une chaussure trop grande, c’est un risque de faute de cramponnage. Trop petite et vous risquez d’avoir froid, sans compter les risques d’ampoule.



Les vêtements doivent également être choisis avec soin selon

le principe des trois couches qui est le même que pour les autres activités de montagne :



  • Une première couche respirante ;

  • Une deuxième couche chaude ;

  • Une troisième couche de protection, imperméable et respirante.


Le pantalon doit être respirant et déperlant et vous devez également avoir sur vous un bonnet, un bandeau et deux paires de gants : des moufles chaudes et des gants plus légers de type ski de fond.



Le principe en alpinisme, c’est d’adapter constamment sa tenue aux conditions météo

pour n’avoir ni trop chaud, ni trop froid et de prévenir les moments d’attente en pouvant se protéger du froid.


3. Le fond de sac de l’alpiniste


Assurer sa visibilité


Avoir une bonne visibilité, c’est prévenir les obstacles et les difficultés et éviter de se blesser.

Pour cette raison, vous devez toujours avoir dans votre sac ou sur vous une paire de lunettes de soleil et un masque de ski afin de protéger vos yeux par beau temps et d’assurer votre visibilité par temps de neige ou de vent. Enfin, prenez une lampe frontale qui vous servira lors des départs tôt le matin ou si vous vous faites surprendre par la nuit.


S’hydrater et manger régulièrement


La bouteille d’eau et/ou le thermos sont également des indispensables du fond de sac. S’il fait froid, pensez à la seconde option car l’eau risque de geler dans une bouteille simple.


Autre conseil : servez-vous de votre eau !


En altitude, on oublie souvent de boire et de manger alors que c’est essentiel pour conserver son physique et sa lucidité.

Mangez et buvez en petite quantité, mais très régulièrement.


Ne pas oublier son couteau !


S’il sert souvent à déguster fromage et saucisson au sommet,

le couteau fait partie des indispensables en termes de sécurité.

Pour renforcer un relais, sortir une personne d’une situation compliquée, pour remonter quelqu’un d’une crevasse, vous allez peut-être avoir besoin de couper une sangle de sac ou une cordelette, pensez-y !


4. Les éléments de sécurité : trousse de secours et moyen de communication


L’un des membres du groupe doit avoir sur lui

une trousse de secours contenant des basiques

 : pansements, compresses, bandes « Elasto », désinfectant, ciseaux, etc. Chacun doit également avoir sur soi une couverture de survie.



En termes d’équipements de sécurité, vous devez évidemment posséder une carte, une boussole et un altimètre et savoir vous en servir, ainsi qu’un téléphone ou une radio pour pouvoir prévenir les secours. Le GPS ne vient qu’en complément du matériel d’orientation classique.



Enfin,

en cas de conditions de neige, munissez-vous de DVA

, pelle et sonde, en s’assurant que tous les membres du groupe savent l’utiliser et en testant avant de partir chacun des appareils.




 


Un article de PJezequel