Publié le 04-08-18

Vous êtes dotés ne mange pas beaucoup et trie les aliments dans son assiette ?

Parfois, c’est comme ça et bien souvent, un enfant difficile s'assouplit avec le temps. Mais voilà, il est à la veille de son départ en colonie de vacances et une question ne cesse de tourner en boucle dans votre tête : va-t-il se manger suffisamment ?


Ne vous inquiétez pas, près de 3 enfants sur 4 traversent, à un moment donné, ce genre de refus alimentaire.

Un enfant ne se laissera pas volontairement mourir de faim. Sauf cas extrêmes (et rares), l’enfant ne se laissera pas dépérir et trouvera toujours de quoi se sustenter pendant la journée pour palier à ses besoins énergétiques.


Et du coup, en colo, ça se passe comment ?


Et bien c’est pareil… Voire mieux. Et oui, il y a de très grandes chances que votre enfant se comporte bien mieux à table en colo que chez vous. Déjà, parce que sur place, vous ne serez pas là, donc, il n’aura aucun intérêt à en jouer.


Ensuite, le repas est un moment convivial, à la limite du festif.

C’est le moment où on partage le plaisir de manger ensemble, de se retrouver, et même si Junior n’adore pas forcément ce qui a pris place dans son assiette, l’ambiance jouera pas mal sur son comportement alimentaire.


Il est même fort probable qu’il goûte à tout. Déjà, parce que même si on ne le l’obligera pas à finir son assiette, ce sera une demande de l’équipe et du chef. Et puis, quand on est petit, on n’aime moyennement être en marge, du coup, on fait souvent comme les copains et on suit le mouvement !


Pour ne rien gâcher, les repas en colos sont assez variés. Entre le casse croûte les jours de sortie, les petits déj sympas, les plats régionaux, il y a vraiment de quoi faire, c’est très peu probable qu’il finisse son séjour avec des kilos en moins !

Peut-être même qu’il finira avec du goût en plus qui sait !?


Comment vous rassurer ?

Si vraiment vous êtes stressé par le sujet, n’hésitez pas à en parler aux éducateurs avant le départ de votre enfant.

Ils sauront trouver les mots pour vous apaiser, ou, à défaut, vous rassurer sur le déroulement des repas sur place. Votre enfant ne part qu’une seule petite semaine, deux au maximum.


Un article de Natacha-Guilbert