Publié le 17-06-17

Au secours : mon enfant ne veut plus partir en colonie de vacances



Tout est fin prêt pour le départ, mais voilà, vous sentez que le malaise s’installe.
A quelques jours du départ, votre enfant émet des doutes, une baisse de motivation quand vous évoquez la colo.
Ce n’est pas rare de voir poindre un petit stress juste avant le départ mais pas d’inquiétude, ça va bien se passer.

 

 

Quelques techniques pour le rassurer


Vous en aviez parlé avant de réserver et il était tout à fait partant pour ce séjour, donc il ne s’agit probablement que d’une petite panique passagère ou d’un revirement de situation dont il a (souvent) le secret.

Parfois, peut-être plus rarement, il peut tout de même être assez radical dans cette prise de décision. Récapituler gentiment tous les avantages de la colo, ceux-là même qui l’avaient largement convaincu au départ.

Apaiser la situation en restant bienveillant et éviter de vous emballer pour ne pas le brusquer davantage.

 

Sports et activités : parler du programme de la colo


Reparler du sport qu’il a choisi, de l’organisation sur place, des nouveaux copains, de l’ambiance, de tout ce qu’il y aura surplace que l’on ne trouve pas ailleurs et évidement pas dans son quotidien.



S’il y a un copain à lui ayant déjà participé à une colo, il peut-être sympa d’avoir une discussion avec lui pour qu’il raconte sa (bonne) expérience de la colo.
Ce qu’il faut éviter de faire si on appréhende soi-même

Si vous aussi vous sentez cette appréhension ou si l’attitude de votre enfant vous exaspère le premier réflexe à avoir est de ne pas montrer vos propres doutes et de ne pas vous énerver.
Laissez votre enfant dans sa situation n’est pas facile mais il va falloir garder ça pour vous et ne RIEN lui montrer.



On ne doute pas ! Et surtout, on ne culpabilise pas. Sur place, tout se passera bien, donc

Evitons de tomber dans l’auto-persuasion négative en se disant que nous sommes des parents horribles


et que l’on fait vivre l’enfer à la chair de notre chair en lui imposant un tel supplice.
On sait bien que tout parent qui se respecte est criblé de toute la culpabilité du monde mais là, sincèrement, il faut éviter.

C’est normal de douter avant le départ


Rester compréhensif et à l’écoute des angoisses et des doutes de votre enfant est important mais

votre enfant ne doit pas discerner votre sentiment.


N’êtes pas vous-même un peu stressé(e) avant un grand départ en vacances ?
Tout ce à quoi il faut penser, la logistique, le temps qu’il fera, les activités sur place, le transport ?



Maintenant qu’on y pense, on devine que pour lui c’est pareil, l’horloge tourne et toutes les questions qui viennent ne font qu’accroître ses appréhensions naturelles et son stress.

Pas la peine, donc, d’être trop sévère, il vaut mieux alors rester dans une attitude positive et tolérante.


Dans tous les cas, faites-le participer un maximum à l’organisation de son séjour : du choix du sport, de la destination jusqu’à la valise, l’impliquer dans toute la logistique avant départ ne peut être que bénéfique et lui permettra de se projeter plus facilement dans la suite des événements.

Et s’il ne veut carrément pas du tout aller en colonie de vacances alors ?


Il est possible que vous n’ayez pas du tout pu même réserver la colo.
« Je veux pas », « Moi vivant, JAMAIS ! » vous a-t-il déclaré.



Il n’est jamais très joyeux, étant enfant d’imaginer s’éloigner de ses parents trop longtemps ou de voir ses vacances planifiées par les parents pour les ados .
C’est complètement normal et courant d’avoir en premier lieu un refus sec de partir en colo.

A nous de voir, donc, si on lui cède ou si on tente de le convaincre.


Sans toutefois l’obliger, pour ne pas que le projet devienne un vrai cauchemar pour tout le monde, on a de beaux arguments dans notre poche pour lui démontrer les bienfaits de la colonie de vacances et de ses avantages.

S’il ne veut pas partir à cause d’une mauvaise première expérience, car c’est possible, il faudra comprendre le pourquoi et éventuellement adapter au mieux le séjour, quitte à raccourcir sa durée.



L’essentiel c’est de bien rester dans une attitude compréhensive et de ne pas relever l’attitude de votre enfant face à la nouveauté.
Faire preuve de sérénité sera votre atout, en se disant qu’une semaine ça passe très vite et que la surprise au tournant c’est qu’elle ne soit finalement pas assez longue.

Et vous, est-ce que vous avez déjà eu du mal à convaincre votre enfant de partir en vacances ?


Un article de Natacha-Guilbert